La gestion alternative vise à obtenir des gains, quelle que soit l’évolution des marchés boursiers.
Eviter la perte en capital pour l’investisseur quel que soit le comportement des marchés. Voilà le concept résumé de la gestion alternative. Une méthode de gestion de plus en plus contrôlée. Elle permet à de gros patrimoines de se diversifier.
Le capital est-il garanti ?
Non. Si le pari identifié par le gérant tourne court, le risque en capital est important. Idem si les marchés financiers se dérèglent.
L’argent est-il disponible ?
Les préavis de sortie des fonds alternatifs sont parfois de plusieurs mois.
Combien ça rapporte ?
Non, les performances ne sont pas toujours positives. Si le fonds utilise un effet de levier, le gain peut être sans rapport avec votre mise initiale. Sur les produits moins dynamiques, les objectifs de performances sont généralement compris entre le taux du monétaire majoré d’un plus, pouvant aller jusqu’à 10 %.
Quelle est la règle fiscale ?
Les plus-values sont imposées si le foyer fiscal a cédé pour plus de 25 730 euros de titres en 2009 (25 830 euros en 2010). Dès le franchissement de ce seuil, tous les gains sont soumis au taux forfaitaire de 18 %, plus 12,1 % de prélèvements sociaux. A compter du 1er janvier 2010, les cotisations sociales seraient dues dès le premier euro. Quant aux moins-values, elles s’imputent sur des gains de même nature.
Où souscrire ?
Auprès de votre banque ou de votre conseiller en gestion de patrimoine. Et sur les plates-formes comme Boursorama, Cortal Consors ou Fortuneo.