Les profilés ont pour fonction de vous décharger de tout souci de gestion.

Créés à la fin des années 1990, les fonds profilés déchargent l’épargnant de tout souci de gestion et d’allocation d’actifs (actions, obligations…), avec l’ambition de coller à son « profil » d’épargnant.

Le capital est-il garanti ?

Non. Néanmoins, en étant composé dans des proportions variables d’actions, d’obligations et de titres monétaires, chaque type de profilé représente un risque donné. Globalement, les banques ont établi cinq profils types. Le prudent est le moins risqué. Mais il peut tout à fait voir sa valeur baisser d’un jour à un autre, voire d’une année à une autre. C’est encore plus vrai pour les fonds dynamiques ou offensifs qui restent néanmoins moins risqués que des supports actions purs dans la plupart des cas.

L’argent est-il disponible ?

Il vous suffit de passer un ordre de rachat pour récupérer votre argent sur la base de la prochaine valeur du fonds. Dans la plupart des cas, elle est calculée tous les jours.

Combien ça rapporte ?

Le résultat global, composé d’un éventuel revenu et de la plus-value, dépend d’abord des actifs dans lesquels le gérant est investi. Si les actions sont moins performantes que les obligations, vous gagnerez moins sur un profil dynamique que sur un fonds prudent. Autre source de valeur ajoutée : la gestion du gérant. Si certaines maisons conservent souvent la même allocation d’actifs, d’autres proposent une gestion flexible.

Quelle est la règle fiscale ?

Les revenus perçus sur un fonds profilé sont, soit taxés au prélèvement forfaitaire de 30,1 % en 2009, soit inclus dans la déclaration de revenus. Dans ce cas, ils sont soumis aux règles propres aux actions ou obligations. Les plus-values sur des fonds profilés sont imposées si le foyer fiscal a cédé pour plus de 25 730 euros en 2009 (25 830 euros en 2010). Cette limite est appréciée sur la base des montants bruts de cession d’actions, d’obligations, de fonds d’investissement… Dès le franchissement de ce seuil, tous les gains sont soumis au taux forfaitaire de 18 %, plus 12,1 % de prélèvements sociaux. A compter du 1er janvier 2010, les cotisations sociales seraient dues dès le premier euro. A noter, les moins-values s’imputent sur des gains de même nature. Elles peuvent même être reportées pendant dix ans. Les fonds profilés d’un plan d’épargne en actions, un plan d’épargne entreprise, un plan d’épargne retraite collectif ou un contrat d’assurance vie multisupport suivent la fiscalité applicable à ces enveloppes.

Où souscrire ?

Auprès de votre banque ou de votre conseiller en gestion de patrimoine. Et sur les plates-formes comme Boursorama, Cortal Consors ou Fortuneo.