Ce placement liquide rapporte tout juste 1 % sur un an.
Fonds communs de placement (FCP) et Sicav monétaires appartiennent à la famille des OPCVM, des initiales désignant les organismes de placement collectif en valeurs mobilières. Contrairement aux Sicav et FCP permettant d’investir en Bourse, les fonds monétaires sont principalement investis sur des instruments financiers de court terme, dont le rendement dépend des taux monétaires. Mais certains de ces fonds peuvent aussi contenir des lignes d’actions ou d’obligations. Le capital est rémunéré dès le premier jour. Certaines Sicav monétaires, dites de distribution, versent régulièrement des intérêts.
Le capital est-il garanti ?
Les Sicav et FCP appelés « monétaires purs » ou « de trésorerie régulière » contiennent principalement des bons du Trésor, des certificats de dépôts et des billets de trésorerie émis par des Etats et des banques, voire des sociétés. Leur valeur croît généralement de façon régulière. A l’inverse, les fonds monétaires dits « dynamiques » sont en partie investis sur des titres plus risqués, tels que des actions et obligations. Par ailleurs, la défaillance d’un des émetteurs des produits composant un fonds monétaire peut affecter sa liquidité.
L’argent est-il disponible ?
Il vous suffit de passer un ordre de rachat pour pouvoir récupérer votre argent. La valeur liquidative des fonds est calculée chaque jour.
Combien ça rapporte ?
Les fonds de trésorerie ont pour objectif de coller aux indices monétaires de la zone euro, comme l’Euribor 3 mois ou l’Eonia. Leur rémunération est égale à celle de leur indice de référence, moins des frais de gestion. Ceux-ci sont plus élevés sur les produits grand public. A mi-octobre 2009, ils affichaient une performance annualisée de 0,88 % en moyenne. La plupart des fonds monétaires sont accessibles sans droits d’entrée ou de sortie.
Quelle est la règle fiscale ?
Les intérêts distribués par les Sicav de distribution supportent l’impôt sur le revenu au taux progressif ou sur option le prélèvement libératoire de 18 %, plus 12,1 % de prélèvements sociaux. Les plus-values sur les fonds monétaires ne sont pas imposables en dessous du seuil de cessions annuelles de valeurs mobilières (Sicav, FCP, actions et obligations) de 25 730 euros en 2009 (25 830 euros en 2010). Elles devraient être soumises aux 12,1 % de taxes sociales dès 2010. Au-delà, les plus-values sont soumises au taux forfaitaire de 30,1 %.
Où souscrire ?
Auprès de votre établissement bancaire ou de votre conseiller en gestion de patrimoine, mais aussi des sites de courtage tels Boursorama, Cortal Consors ou encore Fortuneo.