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Les trackers : risque mini, gains maxi

Les trackers sont cotés en Bourse sur un compartiment réservé : NextTrack.

Les trackers sont des fonds d’investissement cotés en Bourse. Leur fonction : ils suivent à la trace la performance d’un indice représentatif d’un ensemble de valeurs. Comme les actions, ils sont négociables en continu. Ils offrent aux particuliers l’accès à un portefeuille diversifié sur une zone, un pays, un secteur sans avoir à acquérir une multitude de lignes et à un coût inférieur.

Le capital est-il garanti ?

Non, quel que soit le baromètre choisi. Néanmoins, il est moins risqué d’acheter un tracker sur le CAC 40 plutôt qu’une seule valeur de l’indice pour le même montant, un tracker permettant un investissement plus diversifié.

L’argent est-il disponible ?

Comme les trackers sont négociables, vous pouvez récupérer votre argent à tout moment. Ces outils s’échangent à la Bourse de Paris entre 9 h 05 et 17 h 35. Des établissements financiers assurent même la liquidité de ces titres. Autrement dit, ils se portent contrepartie à la fois à l’achat et à la vente. Comme pour les actions, il est recommandé de passer un ordre de vente à cours limité afin de connaître le montant à récupérer.

Combien ça rapporte ?

Les trackers répliquent la performance d’un indice boursier de référence, même si un petit écart peut apparaître du fait du réinvestissement sur le marché monétaire des dividendes encaissés mais non encore distribués. Ou de biais liés à une liquidité plus ou moins forte.

Quelle est la règle fiscale ?

Les dividendes versés par les trackers sur un compte-titres ordinaire sont soumis à l’impôt sur le revenu. S’ils sont de source française ou europé enne, ils bénéficient auparavant d’un premier abattement de 40 %, puis d’un second de 1 525 euros pour un célibataire et de 3 050 euros pour un couple. Par ailleurs, ces dividendes vous donnent droit à un crédit d’impôt égal à 50 % de leur montant. Un avantage fiscal plafonné à 115 euros pour un célibataire et à 230 euros pour un couple. A noter : le contribuable peut opter pour une imposition au prélèvement libératoire forfaitaire de 18 % sans abattements, ni crédit d’impôt. Pour les prélèvements sociaux, recouvrés à la source, le taux de 12,1 % porte sur l’ensemble des dividendes perçus.
Sur un compte-titres, les plus-values sont imposées si le foyer fiscal a cédé pour plus de 25 730 euros de titres en 2009 (25 830 euros en 2010). Ce seuil est apprécié sur la base des montants bruts de cession d’actions, d’obligations, de fonds d’investissement… avant déduction des frais de courtage. Dès franchissement de ce montant, les gains sont imposés, dès le premier euro, au taux forfaitaire de 18 %, plus 12,1 % de prélèvements sociaux. A compter de 2010, ces derniers devraient être dus dès le premier euro. Les moins-values s’imputent sur des gains de même nature. Elles peuvent même être reportées pendant dix ans. A noter : certains trackers sont éligibles au plan d’épargne en actions. Ils suivent alors la fiscalité applicable à cette enveloppe.

Où souscrire ?

Dans votre agence bancaire ou chez un courtier en ligne.