Une solution qui souffre actuellement de la faiblesse des taux à court terme.
En souscrivant un compte à terme, vous placez vos fonds chez votre banquier pendant un délai choisi, d’un mois à plusieurs années, à un taux convenu à la signature pour toute la durée du placement. Les liquidités sont déposées sur le compte en une seule fois à la souscription, avec un minimum variable selon les établissements, en moyenne de 150 euros. Tout versement ultérieur est donc impossible. Mais il est possible de souscrire plusieurs comptes à terme. Il faut ensuite attendre l’échéance prévue pour récupérer en une seule fois son capital majoré des intérêts. Il existe toutefois une variante, pour les comptes de plus d’un an, permettant de percevoir les intérêts tous les mois ou tous les trimestres.
Le capital est-il garanti ?
Contractuellement, la banque vous garantit la préservation de vos dépôts et leur valorisation. En cas de faillite de la banque, vous bénéficiez de la garantie légale des dépôts à hauteur de 70 000 euros par client, tous comptes confondus (100 000 euros à partir du 1er janvier 2010). Attention, néanmoins, s’il s’agit de la succursale d’un établissement étranger de l’espace économique européen, vos dépôts ne sont pas couverts par la garantie française, mais par la législation du pays.
L’argent est-il disponible ?
Oui, il est possible de récupérer son capital en cours de contrat. Mais sachez que toute sortie avant le terme vous expose à des pénalités sur la rémunération, sauf dans le cas des produits à taux progressif.
Combien ça rapporte ?
La rémunération du compte à terme est libre et, de ce fait, variable d’une banque à l’autre. Et au sein d’un même établissement, elle dépend de la durée ! Sauf conditions de marché très particulières, le taux est d’autant plus élevé que la durée de placement est longue. En pratique, vos fonds sont rémunérés jusqu’à l’échéance du compte au taux indiqué dans le contrat. A l’automne 2009, on obtenait environ 0,50 % sur un compte à terme d’un mois, 0,70 % pour six mois et 2,50 % pour trois ans. Pour les gros montants, le taux proposé est légèrement supérieur dans certains établissements. Si tel n’est pas le cas, il ne faut pas hésiter à négocier un petit plus sur le rendement affiché.
Quelle est la règle fiscale ?
Les intérêts du compte à terme sont soumis à l’impôt sur le revenu. Si vous optez pour le prélèvement libératoire forfaitaire égal à 18 % en 2009, majoré de 12,1 % de taxes sociales, la banque procédera alors à la retenue correspondante sur le montant des intérêts avant de les créditer sur votre compte. Dans le cas contraire, les gains vous seront versés intégralement et vous devrez les porter sur votre déclaration en début d’année suivante. Ils seront taxés à votre taux marginal d’imposition, en même temps que vos autres revenus. Les prélèvements sociaux auront, eux, été prélevés à la source lors de leur crédit au compte.
Où souscrire ?
Dans tous les établissements bancaires.