Idéal pour percevoir des revenus réguliers si vous êtes faiblement fiscalisé.
Une obligation représente une dette à l’égard de l’investisseur. L’émetteur peut être l’Etat, une entreprise publique ou une société privée. Sur une obligation à taux fixe, il s’engage à verser un revenu constant, appelé coupon, pendant toute la durée de l’emprunt. Puis à rembourser sa dette au terme.
Le capital est-il garanti ?
Le risque se limite à la faillite de l’émetteur.
L’argent est-il disponible ?
Oui, puisque les obligations se négocient en Bourse. Reste que leur cours évolue, notamment en fonction des taux d’intérêt.
Combien ça rapporte ?
S’établissant actuellement autour de 3,50 % pour les emprunts d’Etat, le taux d’intérêt affiché permet de connaître le montant du coupon : il suffit de le multiplier par le nominal. Le taux actuariel, lui, prend en compte les coupons, mais aussi l’éventuelle plus ou moins-value réalisée au terme. L’écart entre le prix de remboursement et le prix d’acquisition s’appelle la prime de remboursement.
Quelle est la règle fiscale ?
Les coupons des obligations et les primes de remboursement sont imposés de la même façon. Soit, sur option, au prélèvement libératoire forfaitaire de 18 %, majoré de 12,1 % de taxes sociales. Soit en portant vos gains sur votre déclaration de revenus, les prélèvements sociaux de 12,1 % étant perçus par l’établissement payeur à l’encaissement. Si vous vendez vos titres avant terme, les plus-values sont imposées si le foyer fiscal a cédé pour plus de 25 730 euros en 2009 (25 830 euros en 2010), hors primes de remboursement. Dès franchissement de ce montant, la totalité des gains est imposée au taux forfaitaire de 18 %, plus 12,1 % de prélèvements sociaux. A compter de 2010, les prélèvements sociaux devraient être perçus au premier euro.
Où souscrire ?
Dans votre agence bancaire ou chez votre courtier en ligne.